A trente-huit ans, Anaïs se sent enfermée, presque emmurée dans la relation qu’elle entretient avec Romain. Le silence est devenu le maître-mot de leur couple. Un silence pesant, déchirant, qu’Anaïs essaie d’interrompre en cherchant à entrer en communication avec lui. Elle s’épuise à rétablir le lien pour tenter d’enrayer le silence et comprendre ce qui a fait de cet homme avec lequel elle vit, son conjoint.

Aux antipodes de l’allure taciturne de cette union, Anaïs se laisse porter par l’énergie que lui offre la ville dont elle arpente les rues, avec pour lieu d’ancrage le Café où elle refait le monde et qui la connecte à ses souvenirs les plus heureux. C’est là qu’elle retrouve un semblant de liberté et qu’elle se ressource pour affronter la turbulence du silence.

Elle croise un beau jour le regard de Florian. Cet homme dont la présence a déclenché la respiration dont elle avait besoin pour revenir à la vie. L’étincelle de ce regard vient bousculer ses certitudes sur l’amour, lui montrant alors le chemin à suivre et de tous les autres à venir.